Les clés d’une mise en page efficace

L’efficacité d’une mise en page dépend essentiellement de la disposition du texte, d’une part, et des éléments graphiques, d’autre part, mais également de leur relation hiérarchique. Elle repose sur l’équilibre et la proportion de ces éléments.

La disposition des textes et des éléments graphiques assure l’efficacité d’une mise en page.

En préambule, il est essentiel de se souvenir qu’instinctivement, l’œil humain suit un modèle en Z quand il regarde une image, une publicité ou une mise en page. La première lecture d’une page de journal ou de magazine ne déroge pas à ce balayage en Z. Celui-ci permet au lecteur de repérer et d’identifier, presque instinctivement, titre, illustration, zones de texte (selon les polices et les corps), légendes et signature.

Plusieurs leviers de mise en page permettent de renforcer cette identification instinctive. Chacun concourt à renforcer l’efficacité de la mise en page, à assurer la lisibilité de la composition et à faciliter la lecture.

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Un sujet, un angle, un point de vue

Déterminer un angle, c’est choisir un aspect du sujet à traiter. (Photo : Roger H. Goun, via Creative Commons license on Flickr)

Lorsqu’un journaliste choisit de traiter un sujet, il sait qu’il ne pourra pas en aborder tous les aspects. Il doit donc définir son angle : quel aspect du sujet va-t-il traiter ? Afin de définir l’angle de l’article, le journaliste doit privilégier ce qui est nouveau, inattendu, inédit.

Préalable à tout travail de collecte d’informations, la définition de l’angle permet de sélectionner les informations les plus pertinentes et se résume à trois choix : choisir un point de vue original, choisir le traitement le plus efficace et le plus « faisable ».

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Mise en page : la règle des tiers

Une des meilleures façons d’obtenir un bon équilibre de composition et de mise en page est d’utiliser la règle des tiers. En divisant la page en tiers verticalement et horizontalement, les points où les lignes de la grille se croisent fournissent les points important de la composition.

TEKNIKA
« Mort d’un soldat républicain » (intitulé aussi « Mort d’un milicien« ), Robert Capa, 1936.
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Écrire pour le web : rédiger un contenu de qualité en 5 étapes

Il est rare de composer un contenu de qualité dès le premier jet. Plusieurs étapes participent de la réussite d’un article : la connaissance de son audience, la définition d’un sujet original, la recherche d’informations mais également leur vérification, la rédaction et surtout la relecture.

Il est impossible de rédiger un contenu pertinent et convaincant si on ne sait pas à qui l’on s’adresse.

Un contenu web de qualité constitue le point de contact stratégique avec votre audience cible. Cependant, il est impossible d’avoir un discours pertinent et convaincant si on ne sait pas à qui l’on s’adresse. En d’autres termes, il s’agit de cerner avec précision son persona. Notez qu’il existe plusieurs types de persona et tout autant de méthodes pour les construire. 

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Écrire pour le web : définir un sujet original

Avant de rédiger tout contenu, il faut en définir le sujet (de quoi parler) et surtout l’angle (comment en parler). Mais la première question à se poser revient à déterminer la valeur ajoutée de son article par rapport à (tout) ce qui déjà été publié.

Définir un angle revient à poser une question principale.

Choisir de traiter un sujet, c’est choisir d’en aborder un seul aspect : celui-ci sera l’angle de votre contenu. Afin de définir cet angle, il s’agit de privilégier ce qui est nouveau, inattendu, inédit. Quel nouvel angle pourriez-vous adopter pour traiter d’un sujet qui a été abordé des centaines de fois ?

Préalable à tout travail de collecte d’informations, la définition de l’angle permet de sélectionner les informations les plus pertinentes et se résume à trois choix : un point de vue original, un traitement efficace et un sujet « faisable ».

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Écrire pour le web : les humains d’abord, les robots ensuite

Doit-on écrire pour les robots de Google ou les lecteurs et lectrices de ses contenus ? Peut-on rédiger un article qui puisse plaire aux deux ? Ne faut-il pas, au final, écrire pour des humains plutôt que des robots ? Eléments de réponse.

N’ayez pas que les robots en tête à l’heure de la rédaction. Pensez à votre lecteur.

« Fini le temps où il fallait bourrer vos billets de mots-clés pour attirer l’attention de Google. Ses robots sont de plus en plus intelligents ». Rédacteur montréalais de contenu, Charles Saliba-Couture souligne même combien les robots, dorénavant, « aiment les textes écrits naturellement, la richesse sémantique et plein d’autres belles choses ».

On pourrait alors croire que les robots passent au second plan pour laisser l’avant-scène aux humain.e.s. « Mais très souvent, ce n’est pas exactement ça qu’il se passe », prévient le rédacteur, spécialisé en causes sociales.

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Médias : les fonctions vitales du print sous surveillance

Quels rôles, au sens large, la presse a-t-elle joué par le passé dans nos sociétés ? Quel rôles peut-elle légitiment prétendre occuper aujourd’hui ? Quelle est l’importance de ce rôle, à supposer que nos sociétés lui l’accorde ? De quel crédit jouit-elle auprès des communautés de lecteurs qui se réduisent peu à peu, mais avec régularité et de manière inexorable ?

En France, comme dans un grand nombre de pays, la presse écrite est un secteur d’activité vulnérable. Ce « média », support de diffusion de l’information, entre concurrence frontale avec Internet, directe avec la radio et la télévision. Elle est considérée en danger – et le danger est réel – dans la forme qu’elle-même a peu à peu mis au point.

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